Son nom figure parmi le top 100 des DJ’s internationaux, il accumule près d’une centaine de dates par an, et c’est à l’Inc’rock Festival que Mosimann a posé ses platines dimanche dernier. Depuis près de 12 ans, le DJ fait partie de notre paysage musical, que ce soit par ses prestation en TV (notamment par sa place de coach dans The Voice Belgique) ou encore par ses shows enflammés. Nous avons eu le plaisir de le retrouver juste après le concert pour une interview où l’on aborde entre autres les difficultés du métier d’artiste, mais aussi le plus gratifiant.

Solenn pour ScenesBelges : Tu as commencé tres tot à mixer, qu’est ce qui t’a donné envie de faire ce métier ?

Quentin Mosimann : Alors quand j’étais ado j’étais fan de plein de DJ’s, comme David Guetta, Joachim Garraud, Laurent Garnier… Ça m’a toujours inspiré. J’ai pris des cours de batterie, puis un jour j’ai commencé à chanter par hasard, je me suis alors dit que ce serait bien de tout mettre ensemble et puis le reste c’est venu très naturellement. Je ne voulais rien faire d’autre.

SB : D’ailleurs, plutôt club ou festival?

Q.M : Je crois que je préfère les clubs, car en festival on a des durée de set assez courts et il faut tout condenser en 1h voire 1h30 si on est chanceux. Dans les clubs on peut jouer parfois 3h, on a vraiment le temps de partager notre univers avec les gens, de manière plus intense.

SB : Te souviens-tu de ton tout premier festival en tant qu’artiste ?

Q.M : Mon tout premier festival ? J’avais 7 ans et c’était à la fête de la musique, j’étais tétanisé (rires). Sinon en tant que DJ j’ai joué pour la première fois dans un petit festival sur la côte d’azur, je devais avoir 18 ans ; c’était franchement génial.

SB : Et comment prépare tu tes sets à chaque fois, les adapte tu au public face auquel tu joue?

Q.M : Oui totalement. Je les prépare en fonction du pays dans lequel je suis, mais aussi en fonction de l’ambiance, l’heure à laquelle je joue etc… et bien entendu je m’adapte au public. Avant un concert, il m’arrive de préparer des remix dans la voiture ! Aujourd’hui à l’Inc’rock c’était très familial, donc j’ai été un peu moins « violent » dans ma musique que d’habitude.

SB : Apres toutes les concerts, émissions et festivals que tu as fait, as tu encore une appréhension avant de monter sur scène? 

Q.M : J’ai toujours peur. Le jour où j’aurais plus peur, j’arrêterais ce métier. Je ne suis pas toujours serein, ça peut dépendre de plein de facteurs, ici par exemple je ne savais pas s’il y’aurait beaucoup de monde dès 17h mais finalement il s’est avéré que si. Après c’est une bonne peur que j’ai, ce n’est pas du tout dans le sens négatif du terme.

SB : Comment ça se passe entre tous les dj’s francophones, ressent-tu une certaine compétition ou plutôt de l’entraide entre vous?

Q.M : Franchement non, pas de compétition. Je suis amis avec plein plein de DJ’s français ou encore belges, et on est tous très bienveillants. On s’aide beaucoup entre nous.

SB : Qu’est ce qui est le plus difficile dans le métier d’artiste et qu’est ce qui est le plus beau ?

Q.M : Le plus difficile c’est de durer dans le temps, comme n’importe quel métier d’artiste. Et le plus beau c’est le regard des gens quand ils sont heureux, quand ils dansent et quand ils s’amusent. Tout à l’heure une petite fille m’a demandé un autographe et j’ai trouvé ça adorable quoi, ça fait plaisir.

SB : Entre clubbing et ta présence dans ce qu’on appelle « le monde de la nuit », te parle-t-on encore aujourd’hui de la Star Academy ?

Q.M : Pas vraiment non, on ne m’en parle plus car j’ai aucun soucis à en parler, c’est même avec plaisir que je reviens dessus. Après, quand tu fais quelque chose de mieux, de plus médiatisé, les gens passent au dessus et se focalisent sur ta carrière actuelle.

Si vous avez loupé le passage de MOSIMANN à l’Inc’rock Festival, pas de panique ! Retrouvez le DJ en concert en Belgique dès cet été!

12 Juillet : Baudet’stival, Bertrix (special live show)  tickets

17 Août : Obigies Festival, Tournai

21 Septembre : Seneffe Festival, Seneffe  tickets

 

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