On les attendait comme le sioux attend le cow-boy.
Encore imprégné de l’atmosphère si atypique proposée par les liégeois dans leur dernier EP, on découvre avec une certaine forme de ravissement le premier album des Dalton Telegramme « Sous la fourrure ». On ne peut pas dire que l’on soit bousculé, qu’il y a un changement radical de style. Bien au contraire, on est rassuré, les repères musicaux sont présents.
Il y a toujours chez ces quatre-là une mise en musique qui donne l’impression d’être au bord de la piste de danse d’un saloon, attendant de voir débarquer la belle Sally, au bord d’un canyon.

Avec douze titres, on a le temps de s’installer confortablement dans ce train que pilote de main de maître le groupe. Les thématiques sont variées mais le style est diablement cohérent et magistralement soutenu par la voix du chanteur Quentin. Il y a de l’amour, de l’aventure, de la nostalgie.

Outre la pertinence des textes, on retrouve cette fois encore le savant mélange instrumental. Et c’est là que se situe la qualité des Dalton Télégramme. Dans la cohérence et l’équilibre.

Depuis le début de l’aventure, le groupe se transcende sur scène. Avec ce nouvel opus, le prétexte est tout trouvé pour renouer avec le public. Premier rendez-vous ce samedi 13 février à la Rotonde du Botanique.

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