Et bien En Attendant l’Inc’Rock nous avons quand même quelque chose et ce n’est pas rien ! Une sélection d’artistes hip-hop qui vont ravir tout le monde pour une première soirée qui restera dans les souvenirs de nombreux festivaliers !

C’est avec Luv Resval que le festival ouvre ses portes pour cette édition, en attendant… Le rappeur alterne les punchlines fracassantes et les mélodies chantantes. Le public connaît déjà par cœur les paroles des sons de son nouvel album sorti en juin dernier. Luv Resval occupe la scène avec aisance et joue aussi bien avec les mots qu’avec le public qu’il fait suer en pogos. Mais ses textes sont aussi touchants et ses rimes s’envolent avec douceur dans les dernières lueurs de la journée. Surprise exclusive: une chanteuse les rejoint et ramène des vibes suaves sur la scène. En dehors de ses morceaux, il a la voix tendre et il parle avec sincérité au public, il transpire la douceur et l’amour malgré la puissance de son show! Love Luv.

C’est au tour de Da Uzi de prendre place sur la scène et le public l’attend avec excitation. Le rappeur saute, crie et habite la scène dans une énergie débordante. Encadré de ses deux gars postés en bord de scène, le jeune de Sevran présente son nouvel album Vrai 2 Vrai. Malgré qu’il ne soit pas accompagné de ses célèbres featurings qui décorent ses hits, sa présence est à l’image de ses ambitions : il s’impose définitivement dans le rap français ! Il parle à tous et interpelle le public « plus âgé » avec son morceau « Génération 90 ». Le Dj n’hésite pas à balancer des sirènes entre chaque instru et les lumières bleues, mauves, vertes, colorent la nuit qui est tombée. En sueur, le public est comblé.

Le Capitain Jackson, roi des freestyles s’est imposé à Incourt. Le public a eu l’honneur de découvrir en primeur le live des sons de son dernier album 17% sorti il y a quelques jours à peine. Alors qu’il a rassemblé l’intégralité des festivaliers, c’est le moment pour les cuisiniers de reprendre leur souffle ! Les hamburgers généreux et bien chauds régalent les appétits. Leto, lui, n’a faim que de show et il est gourmand : il offre copieusement des beats dansants et des punchlines percutantes. Le répertoire est varié et il voyage entre des bangers, des morceaux sensibles et mélancoliques, de l’afro et de la trap. Bref, Leto maitrise le rap et il y en a pour tous les gouts.

Venue très attendue de l’artiste Marseillais, qui n’a pas pu défendre comme il le voulait son précédent album Mistral en raison de la pandémie de COVID-19. Mais du coup on le sent des plus bouillants avant de monter sur scène pour détruire Incourt et retourner le public qui scande l’hymne « Soso Maness » au loin… Après son entrée sur scène fracassante et avoir chauffé la foule, il démarre le show avec Les Derniers Marioles, morceau de son album Avec Le Temps en compagnie du S. On aura d’ailleurs droit plus tard à un medley de titres de ses potos Naps, SCH, JUL, qui ont enflammés le public qui ne s’attendait pas spécialement à ça. On sent clairement la connexion entre ces artistes marseillais, Soso est encore là pour nous le rappeler. Le titre Soso Maness, plus tôt scandé par le public retenti très tôt dans le set et reviendra tout à la fin, le public étant complètement dingue à chaque refrain, l’effet escompté est assuré. Il en va de même pour ses autres titres « stadesques » comme Petrouchka, Puta Madre et consort!
Pour ses autres morceaux, le MC raconte la vie qu’il menait à Font Vert, avec ses hauts et ses bas, la vie telle qu’elle est là-bas pour lui.
Après son premier Interlude (ô Baumettes), moment où il calme le public, il nous offrira tout son contraire avec un interlude Dubstep sale pour pogoter et se déchainer comme le public le réclamait tant. Lui de son côté donne clairement sa vie sur tous les morceaux et l’énergie échangée entre le public et lui n’a fait que monter durant tout le show. Ça se clôture en beauté magistrale avec évidemment le désormais mythique Bande Organisée tiré en longueur pour le plaisir du public qui se déchaine des minutes encore après le concert…


Le public l’attend…. et le jeune disque d’or l’assume! Koba LaD clôture cette première soirée de festival avec un set de plus d’une heure ! Avec sa voix et son flow particuliers il achève les festivaliers qui donnent tout ce qui leur reste sur des sons caliente ! Dans sa tenue blanche, impossible de le louper lorsqu’il se pointe sur scène avec une clope aux lèvres. Il va balancer ses tracks dans une ambiance gangsta qui agite une foule plus que boostée. Dommage que ses textes soient composés d’un flot trop régulier d’insultes. Mais on pourra malgré tout retenir que les festivaliers n’auront pas baissé le rythme tout au long de la soirée ! La fin de cette première soirée de festival est donc explosive.

Ecriture de l’article : Amélie Dieudonné
Mise en page : Gaël Rinclin

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