Retour sur cette première journée des Solidarités, placée sous le signe de la bonne humeur et de la bonne musique ! Tel un village miniature cosmopolite, les Solidarités ce fut aussi l’occasion de partager, d’échanger et de s’informer auprès de nombreuses ONG et de débats engagés répartis un peu partout sur le site. En plus d’assister à des concerts de qualités, les festivaliers ont eu la possibilité de participer à une multitude événements et d’animations.

Le soleil est présent en ce début d’après-midi et on démarre la journée avec Charlotte. Toute vêtue de rouge, elle illumine le Théâtre de Verdure de par sa présence et par sa voix cristalline. Je suis contente de constater un public venu en nombre, et des spectateurs curieux qui sont restés tout le long du show ! Ce qui est amplement mérité au vu de la qualité acoustique et l’élégante production électro-pop du concert. En plus, surprise à la fin, on a eu droit à une exclusivité musicale…
En se baladant au milieu des stands du festival, on entend au loin une voix éraillée et affirmée : Hoshi se produit sur la scène de l’Esplanade et séduit le public avec des textes en français sincères et percutants, remettant en question la vie, l’espoir, et enfin l’amour. On est conquis.

Caballero et JeanJass ont retourné la scène du Maquis ! « Vous ne passerez pas » clament-ils en cœur ! Effectivement on a eu du mal à se frayer un chemin pour tenter de s’approcher de la scène où émanait la folie furieuse qui caractérise le duo. Dotés d’une excellente communication, « Caba et JJ » nous ont fait hurler, pogoter, et finalement danser. Comme Caba l’a très bien dit « On est en famille ici ! »

Désinvolture, attitude décalée et paroles acerbes : Thérapie TAXI est dans la place. Le groupe enchaîne les titres avec une énergie complètement folle et des déhanchés incroyables ! L’Esplanade est sold-out et une grande partie du public -de tout âge- est hyper réceptif, même sur les morceaux moins populaires. Ceci dit, je comprends totalement que le style de cette jeunesse dorée clubbeuse et blasée plaise moins à certaines personnes.On change totalement de registre : Fùgu Mango nous a offert une salade de fruits sonore et ce fut totalement exquis ! En passant par des sonorités pop-rock, à des rythmiques africaines, ils nous ont régalés ! Je note une excellente acoustique pour ce concert d’ailleurs; malgré le fait qu’ils soient nombreux sur scène, le son était maîtrisé et on entendait distinctement chaque instrument.
On a à la fois dansé et voyagé, tout en voguant de surprises en surprises…

Après cette mise en bouche musicale, il est temps de profiter des différents food-trucks mis à disposition pour improviser un dîner à la belle étoile, au milieu de « L’arboretum », l’espace vert du festival.

Il est temps maintenant de retrouver Eddy De Pretto sur l’impressionnante scène de l’Esplanade. Le français nous a livré une prestation impeccable. De morceaux en morceaux, il nous a invité à fêter ça « jusqu’au fiasco » ! Je déplore cependant le manque de musiciens sur scène en « live », car mis à part la voix d’Eddy de Pretto et la batterie, tout était informatisé. Le show light était plutôt simple lui aussi, heureusement la formidable communication du chanteur nous a fait passer un très bon moment.

L’excellent Lomepal a fait une entrée plus qu’acclamée sur la scène du Maquis. Le lieu est assez étroit alors pour que tout le monde puisse profiter des concerts, des écrans géants ont été installés le long de l’allée. Celui que l’on surnomme PalPal est tantôt skateur, tantôt rappeur. On sent des influences hip-hop et old-school dans son répertoire ; et c’est avec une voix étonnamment mélodieuse qu’il nous a livré des textes scrupuleux teintés de cynismes.

Hyphen Hyphen, qui signifie « trait d’union en anglais. Le trait d’union ce soir qui a rallié des milliers de personnes devant la scène de l’Esplanade. Electro, rock, et même rap, se sont entrechoqués au milieu d’harmonies superbement bien construites. Le tout supporté par la voix de Santa, une voix tantôt électrisante, tantôt soul. Le petit plus? On a assisté au concert depuis la Grande Roue des Solidarités !

On clôture cette première journée avec Alex Germys suivi de Todiefor. Suite logique puisque les deux compatriotes ont plus ou moins le même univers et la même fougue pour nous faire danser comme jamais. Malgré la fatigue de la journée et l’heure tardive, un bon nombre de festivaliers étaient encore chauds bouillants pour faire la fête jusqu’à la fin ; Il faut dire que l’on n’a pas eu le temps de souffler entre les deux Dj’s, car il y’a eu une transition naturelle entre les deux artistes : juste avant l’arrivée de Todiefor, Alex a lancé son dernier single « afterglow » pendant que le show light changeait de forme. L’énergie ne s’est donc pas perdue dans la transition, bien au contraire !!

Rendez-vous à la prochaine chronique si vous voulez savoir la suite des événements, ainsi que notre avis final par rapport au festival…
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