Bon, Antoine Chance est bien le fils d’un célèbre dessinateur belge qui l’a biberonné au “felis tigris”, et son pseudo “Chance” est tout simplement la traduction du nom familial, aux accents plus néerlandophones. Comme ça, c’est dit. Et puis on oublie ! Parce qu’il est joliment en train de se faire un prénom, Antoine ! Et si la filiation est, certes, légitime et assumée, elle deviendra vite une simple et belle anecdote…

Multi-instrumentiste, sautant du clavier à la guitare, maîtrisant les supports techniques actuels (“Jam Man”, “Loop Station” et autres “VoiceLive”…), Antoine Chance distille sur scène une belle énergie communicative grâce à une pop réjouissante.

Autant vous l’avouer: durant un concert, je me demande toujours à quelle “marque de fabrique” je pourrais rattacher l’artiste que j’écoute. Et là, c’est finalement assez difficile. Antoine Chance touche à différents domaines, qui font de son art un produit assez unique, que l’on peut peut-être relier aux Innocents, ou à des influences anglaises plus affirmées, comme Travis. Et c’est une bonne nouvelle: voici un jeune artiste qui a pu concevoir son premier opus sans le teinter d’un “déjà entendu” très vite lassant.

Le produit est plaisant, enjoué et soulève rapidement la salle de la Maison de la Culture. C’est chantant, et le public conquis ne s’en prive pas, sur le refrain de “Parader en Enfer”, ou sur “Fou”, resservi en une séduisante version acoustique lors des rappels.

Antoine Chance nous offre une pop agréable, tout public, et dont le potentiel “radio” est évident.

L’artiste est à voir et encourager ce 3 mai à l’Inc’Rock (Incourt), ou le 10 mai au Salon (Silly) !

Allez, juste pour le plaisir des étiquettes, disons qu’il y a chez Antoine Chance du – M – , à ses débuts… Et c’est franchement réjouissant, non ?

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