Scènes Belges : Unidad Soundsystem, je ne vous connais pas. Je viens de vous voir sur scène. Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur votre projet ? Qui êtes-vous ? D’où venez-vous ?
Unidad Soundsystem : Notre projet est nouveau. C’est la rencontre de trois entités artistiques qui fonctionnent depuis longtemps. Il y a au départ trois chanteurs de Xamanek, on a DJ Atonne qui est présent sur la scène du hip-hop wallonne depuis un certain nombre de temps et Jagan Mokoka qui représente le reggae. Il a une production assez importante au niveau chanson et vidéo . Il collabore aussi avec bon nombre de gens. On a décidé de tout réunir et de profiter de nos influences : reggae, hip-hop, un côté latino, festif… Et on vient de Liège.
SB : Pourquoi le choix de l’espagnol sur la plupart des morceaux ?
US : Il y a des textes en français, mais notre langue maternelle est espagnole. Nous mélangeons diverses langues, en fait. Le groupe représente le Chili, le Congo, le Maroc et la Belgique. On est sur un métissage total.
SB : On sent bien une influence très cubaine dans votre musique. J’ai pensé à du Manu Chao à un moment donné.
US : Surtout à la fin, quand on dit « Ciao » ! (Rires)
SB : J’ai été assez sensible à un côté mélodique, harmonique dans le travail des voix.
US : Unidad, ce sont les voix ! On cherche à apporter de la mélodie. Harmonie : merci pour le terme ! Cet aspect fera notre force. C’est ce qui fera la différence avec d’autres groupes du mouvement hip-hop. : ce mélange et ce travail des voix. On a vraiment voulu mettre en avant le côté éclectique, ce mélange latino de notre groupe Xamanek, avec le côté hip-hop de DJ Atonne, et ses platines et ses scratch – on trouve que ça se perd un peu, le scratch – et puis Jagan et le côté reggae, ou la mise en beat.
SB : Vous avez des dates à venir ?
US : On attend plein de coups de fils. Nous sommes encore en construction. Nous cherchons à atteindre un set qui fera 1 h 30 à 2 heures. Puis construire des clips, faire de la promo… On essayera de vraiment faire parler de nous l’année prochaine. Ici, nous jouons parce que chacun est connu dans son domaine, et les gens voulaient entendre notre projet commun. Nous avons fait partie du concours des Franc’off, l’an passé. Et nous avons joué 2 fois à Incourt. L’organisateur du festival nous a vus et a été séduit par nos mélodies et l’aspect « chant ». Nous allons faire nos armes en région liégeoise.
SB : Un site internet ?
US : Nous sommes sur Facebook. On va y placer des clips afin de promouvoir notre musique.