Olivia Ruiz, qui sera à l’Inc’Rock BW Festival le 4 mai, ne craint ni la gastro ni les efforts physiques. La chanteuse promet par ailleurs un concert tempêtueux
La silhouette est frêle, semble fragile. Mais Olivia Ruiz est plus solide qu’il n’y parait. La première date de sa tournée en cours en est l’illustration. « J’ai débuté à Nismes avec une gastro, raconte-t-elle. Pendant 2 h 15, je me suis trouvée sur scène au bord de l’évanouissement. De façon étonnante, le public n’a rien remarqué… »
Peut-être parce que l’artiste n’est pas si fluette que cela. « Joël Cantona (le frère de l’autre, ancien footballiste professionnel, Ndlr) m’a un jour conseillée d’avoir une véritable préparation physique et j’ai suivi sa recommandation, explique Olivia Ruiz. Même si le sport n’est pas quelque chose qui me remplit de joie. Sauf quand il s’agit de danse. »
Le résultat, les spectateurs de l’Ancienne Belgique l’ont découvert le vendredi 15 février. Ceux de l’Inc’Rock BW Festival devront attendre jusqu’au samedi 4 mai. Deux shows qui seront fatalement quelque peu différents. « Sur scène, j’aime jouer sur les contrastes, alterner les moments très sobres avec d’autres plus punchy, note Olivia Ruiz. En festival, par contre, je mets généralement de côté les morceaux les plus calmes. Le public est en effet là pour différents concerts ; à moi de le saisir… et de la garder. Bref, ce sera sans doute plus la tempête que le calme le 4 mai. »
Capter l’attention des spectateurs, c’est en effet ce à quoi s’attachera la femme chocolat. Mais pas davantage de pression sur ses épaules pour autant. Une frustration, par contre : « Celle de ne pas pouvoir monter l’entièreté de notre décor, un outil en plus pour faire rentrer les gens dans notre film ».
Ce jour-là, la Française croisera la route de Saule, ce dernier la précédant sur le podium principal. Et elle avoue son plaisir de le retrouver son affiche : « Je suis ravie. J’adore ce garçon et son répertoire ».
Et le public belge ? « De mes dix ans de carrière, je constate que, souvent, c’est comme s’il était éduqué aux spectacles, conclut Olivia Ruiz. Il sait se taire lorsque l’intimité est de mise. Et quand c’est plus festif, il sait se déchaîner. » A prouver le samedi 4 mai à Opprebais.
L. M.