Retour sur le deuxième jour des Solidarités, placée sous le signe des enfants, de la bonne humeur et toujours, de la bonne musique !
Comme le début de journée fut assez calme, on a fait un petit détour par le village des enfants. Ici, pas question de laisser les enfants à la garderie ; une multitude d’activités diverses et variées sont prévues : entre des chapiteaux remplis de magie, des ateliers ballons, et des manèges, il y’a l’embarras du choix ! Le tout dans une ambiance familiale. On valide ce petit coin festif, qui nous a permis de retourner en enfance le temps de quelques minutes.
Niveau concerts, on entame ce début d’après-midi avec Lou, une jeune chanteuse française révélée lors de The Voice Kids. Du haut de ses quinze ans, elle propose une musique pop toujours très familiale et dansante. Les enfants, tout comme leurs parents, ont été littéralement conquis par la voix et l’univers de la jeune fille. Certes c’est de la chanson enfantine, mais selon un avis personnel, une recherche plus approfondie en termes d’accords et d’harmonies ne serait pas de trop.
Direction maintenant la galaxie de Noa Moon. Voyageant avec subtilité entre des univers électro-pop et des titres folks un peu plus acoustiques, la chanteuse use de son énergie afin de nous faire vibrer avec elle ; on note une très belle présence scénique. Son show live et sa formidable humeur ont largement été acclamés à la fin de la prestation. Chouette découverte en ce qui me concerne.
Avec Calypso Rose, on voit tout de suite la vie en rose ! Tous les musiciens avaient un réel charisme sur scène, et partageaient de très bonnes ondes avec leur aura et leurs sourires rayonnants. La voix soul de la chanteuse apportait un côté très chaleureux et très convivial : idéal pour cette journée placée peut-être un peu plus sous le signe des enfants. Tout cela nous a donné un réel regain d’énergie et un peu de pep’s pour continuer cette belle journée !
Dadju arrive sur scène sous un tonnerre d’applaudissements. Effectivement, le début du concert est énergique, le public est dans l’ambiance, mais on entend vite que le micro a des ratés. Ce qui ne porte aucun préjudice au « King Dadju », qui chante ( ?) par-dessus un playback grossier. Ce fut donc une douche froide pour nous, non pas par la pluie qui est tombée, mais par le concert plus que décevant.
Heureusement, après la pluie, le beau temps ! Typh Barrow a donné un concert d’une qualité acoustique incroyable. Dès son entrée sur scène, elle lance les hostilités avec ses compositions personnelles et un déhanché incroyable. Très attendue sur la scène du Maquis, elle a tout donné et conquis de nouveau ses fans, ou encore les curieux passant par là.
La nuit et la pluie commencent à tomber sur le théâtre de Verdure, juste pendant le concert de Raphael ! Cela n’a pas empêcher le live d’être hyper prenant et envoûtant au possible ; on pouvait entendre les mouches voler dans le public. On entendait chaque instrument distinctement, que ce soit les guitares, le piano ou la batterie. L’acoustique de cette scène est vraiment au top. Les mélodies étaient bien construites, et couplées à la voix suave de Raphael c’était impeccable. A titre personnel et sans vouloir paraître puriste, je voudrais rajouter que ça m’a fait plaisir de voir et d’entendre un vrai piano (et non un synthé) en live.
Avant Julien Clerc, on a vu passer sur l’Esplanade un invité surprise venu pour y tourner des scènes d’un film : Gad Elmaleh est acclamé de tous les côtés et arrive le sourire aux lèvres ! Après de brèves explications parsemées d’humour par-ci par-là, on a assisté en direct à un tournage sur scène. Cela n’a pas duré très longtemps mais je dois reconnaître que c’était assez insolite qu’un humoriste français choisisse Les Solidarités à Namur pour capter des (futures) scène d’un film Netflix.
Il y’a énormément de monde devant la scène pour Julien Clerc, alors on a décidé de profiter d’une partie du concert dans la grande roue des Solidarités. Mise à disposition gratuitement, elle nous a permis d’assister au show avec une vue imprenable ! On a passé un très beau moment en compagnie de Julien Clerc, qui a ré-interprété ses plus gros tubes avec un public en forme qui chantait les paroles à tue-tête !
En résumé…
Le festival a vu défiler environ 26 000 personnes samedi, et 23 000 personnes le dimanche. Ce qui est selon moi le maximum que le site peut accueillir afin de rester aussi fluide et accessible que cette édition. Néanmoins, la configuration en entonnoir devant la scène du Maquis était peu pratique, surtout avec des têtes d’affiches comme Lomepal ou Caba et JeanJass.
Par rapport à l’an passé un immense effort a été fait au niveau propreté, des panneaux de sensibilisation et des poubelles étaient en nombre et bien visibles l’ensemble du site.
Parlons peu, parlons concerts : bien évidemment la journée du dimanche étaient largement différente que celle du samedi (il en faut pour tous les goûts !) mais la bonne ambiance était encore et toujours au rendez-vous. Comme les artistes le disent eux-mêmes, “le public belge est l’un des meilleurs public! “.
Aucun retard dans la programmation, mais je regrette juste le fait qu’il y’ait des concerts non-stop sur trois voire quatre scènes, qui nous ont fait manquer peut-être de chouettes animations ou expositions.
Pour la petite anecdote, la ville de Dijon (en France) aimerait organiser le même concept, toujours dans l’esprit solidaire et familial. Alors, bientôt une exportation des Solidarités à l’étranger ?
Retrouvez les photos du samedi ici !
Retrouvez les photos du dimanche ici !