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Finir en beauté était le pari des Francofolies ce dimanche. Et la beauté fut ! La scène Rapsat a notamment vibré au rythme des prestations de Pierre de Maere et de Hoshi. Deux moments forts en émotions.
Le premier nommé a ouvert la scène principale tel un astre lumineux. Tout en énergie et en communication avec le public, De Maere a confirmé tout le bien que l’on pensait déjà de lui. Notre concert coup de cœur de ces 4 jours. Véritable bête de scène qui en une chanson a soulevé le public très nombreux. Elégant et très énergique, le jeune homme s’est également montré très proche des festivaliers, descendant en bord de public pour leur passer le micro ou se laissant porter au travers de la foule. Outre sa prestation musicale, Pierre De Maere a également fait preuve d’énormément d’humour entre les chansons. De sa voix aux accents de Fanny Ardant, il ponctue ses titres de petites phrases juste et souvent impertinentes. Un personnage. Mais au-delà du personnage aux costumes originaux, on retiendra également ce moment où, après le concert, longeant l’espace du public, il s’est longuement arrêté près de la plate-forme PMR. Prenant le temps d’échanger quelques mots et se rendant disponible pour les photos demandées. Ce garçon semble tout avoir : la beauté, le talent, la générosité et l’humour.
Tout en diversité et en couleurs, le public était très dense devant cette même scène Pierre Rapsat pour le concert de Hoshi. La jeune artiste, inspirante pour toute une génération, n’a pas déçu. La puissance de sa personnalité, sa capacité à créer une intimité autour de thèmes sensibles et ses titres touchants ont fait de ce moment une parenthèse chaude et réconfortante. Un sentiment d’être ensemble. Sans doute Hoshi ne connait-elle pas ce titre de Pierre Rapsat en l’honneur duquel la mainstage a été rebaptisée mais sa performance pourrait être illustrée par les paroles d’un des titres phares du belge :
« Ensemble, ensemble
Même si l’on est différent
Et savoir traverser le temps
Tous simplement ensemble
Ensemble, ensemble
Découvrir que l’on a un don
Vivre les mêmes émotions
Avoir le coeur qui tremble »
De cœur qui tremble, il en a également été question avec Noé Preszow sur la scène Proximus. Le jeune homme à la bouille enfantine a livré une performance engagée. Rock et intense, Preszow est un combattant de la liberté et de l’égalité. Ses textes forts soutenus par des arrangements au cordeau auront marqué cette édition 2024.
Eddy De Pretto laissera également une belle empreinte sur ces Francos. Dans une configuration originale (lui sur scène, son band sur un écran géant), celui que l’on ne présente plus a, comme à son habitude, misé sur l’authenticité. Et ce n’est pas la pluie qui pouvait refroidir le public. De Pretto, avec sa dégaine unique, aura enrobé les festivaliers de Love’n’Tendresse.
Pour le tout dernier concert de ces Francofolies les organisateurs avaient fait confiance à Louise Attaque. Les français ont donné un concert ultra festif. D’entrée de jeu, les tubes du groupe ont fait oublier la pluie battante. Une clôture à l’image de ces 4 jours : généreuse et mémorable. A l’année prochaine !