Ce soir nous avons rendez-vous en terre inconnue, nous allons découvrir Buzzy Lee en live et qui plus est, dans le très intimiste écrin du Witloof Bar. Mais avant de vous compter cette soirée, nous pensons que des présentations sont nécéssaire.
Plongeant dans un monde musical exquis où la délicatesse et l’introspection se mêlent pour créer des compositions envoûtantes, Buzzy Lee, le pseudonyme scénique de Sasha Spielberg (oui, la fille de…), s’établit comme une éminente figure de l’expression artistique contemporaine. Faisant fi de son héritage célèbre pour se forger une voie indépendante, elle surprend et séduit avec sa musicalité profonde, son lyrisme évocateur et une voix captivante. Naviguant entre les eaux mélodieuses de la pop et des paysages électroniques, Sasha tisse un récit musical marqué par la pureté et la complexité émotionnelle. Son premier EP “Facepaint“, sorti en 2018, a été acclamé pour sa capacité à capter l’essence des tourments intérieurs dans des compositions riches et captivantes. Dans cet opus, elle expose sa maîtrise de la subtilité, se plongeant dans des thèmes profonds avec une aisance désarmante. L’art de Buzzy Lee réside dans sa capacité à conjuguer des paroles d’une sincérité poignante avec des mélodies délicates, créant une atmosphère d’écoute inclusive. Ses chansons, chargées d’une élégante vulnérabilité, transportent l’auditeur dans un voyage émotionnel, offrant des instantanés révélateurs de l’âme humaine. À travers sa musique, elle offre une fenêtre ouverte sur l’intimité de ses expériences et sentiments, tissant un fil d’émotions qui relie son auditoire de façon intime.
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle est merveilleusement à l’aise sur scène. On a l’impression qu’elle a débarqué dans notre salon (bon, la salle est plus jolie on vous l’accorde) comme si c’était normal. Elle échange avec le public dès les premiers instants et nous fait profiter de son charmant accent en parlant français parfaitement. Au troisième morceau elle complimente le superbe endroit dans lequel se passe le concert et trouve qu’il convient parfaitement pour son genre de show à elle. On ne peut pas lui donner tort, cette cave avec ses voûtes sont superbes et le jeu de lumière assez simple y est du plus bel effet avec les ombres créées.
Elle est déjà venue il y a 5 ans à Bruxelles accompagnée de ce même guitariste australien, Ben. Comme pas mal d’artistes étranger, elle est plutôt fan des gauffres et recommande à quiqonque de venir essayer ça en Belgique. Les chansons et les discussions s’enchainent pour qu’au moment du rappel, elle évite la partie où elle sort de scène et revient parce que bon : “c’est dimanche et qu’elle a vraiment peur que les gens partent directement“.
L’univers pop électro nous rappelle des groupes comme Haïm, Warpaint ou encore Au Revoir Simone. Après 45 bonnes minutes elle quitte la scène mais le public en redemande ! Elle, qui avait passé cette partie du show revient sur scène ravie que les gens l’aient rappelée et nous assure que ce qu’elle va jouer n’était pas du tout prévu. Si lors du concert de Nostromo et Converge plus tôt dans la semaine nous étions sortis apaisés, ce soir c’est reboosté, un large sourire aux lèvres et plein de bonnes vibes pour attaquer la semaine. A l’heure où nous écrivons ces lignes après le concert, on réécoute les morceaux sur Spotify et ça confirme la très belle découverte ce soir avec Buzzy Lee que l’on ajoute directement à nos playlists et qu’on retournera voir avec grand plaisir.
