Encore un bon petit groupe australien qui tend vers le psychédélique avec Pond au Botanique! Une soirée qui nous promet un voyage dans moultes paysages auditifs.

Le groupe australien Pond n’a pas de véritable formation stable, les membres vont et viennent suivant les inspirations du moment. Pour l’instant le groupe est composé de Nick Allbrook, Jay Watson, Joe Ryan et Jamie Terry. Le collectif s’est formé en 2008 autour de Nick, Jay et Joe et avait pour but de permettre à tous ceux qui le souhaitent de jouer ce qu’ils veulent dans un projet musical collaboratif. Certains membres de Pond font également partie de l’autre groupe phare australien de pop psyché, Tame Impala. Comme pour ces derniers, la musique de Pond est un mélange de pop indé saupoudrée de sonorités psyché avec de belles nappes de synthé entêtantes.

Il ne faut pas attendre bien longtemps avant que l’ambiance ne grimpe d’un coup, dès le deuxième morceau le chanteur, coiffé de son plus beau mulet, saute dans la foule!
Le chanteur ne reste en place que lorsqu’il a sa guitare et qu’il chante en même temps sinon il est tout le temps en mouvement et communique souvent avec les premiers rangs. A côté de lui, une basse bien ronde et entêtante sur laquelle on ne peut s’empêcher de dodeliner la tête et les hanches. Les synthés et les guitares quant à eux s’occupent de nous envoyer dans la stratosphère avec des montées bien dosées jusqu’aux climax des mélodies. On voyage loin et agréablement avec l’ensemble!

En revanche au niveau du light show on en attendait plus, ce n’était pas mauvais mais loin d’être remarquable, le côté conventionnel du jeu de lumières contraste avec les folies musicales que s’autorise le groupe. Des tableaux relativement simples et réutilisés à foisons dont on a quand même vite fait le tour. Cependant il y a quand même eu 2-3 morceaux où c’était bien plus prenant, mais c’était malheureusement trop peu pour nous sur l’ensemble du concert.

La setlist, conséquente et qui ne varie pas d’une date à l’autre, balaie pas mal d’albums du groupe ce qui permet d’avoir quelques ambiances différentes sur la durée du concert. Evidemment leur dernier ouvrage, The Weather, est mis à l’honneur avec 5 morceaux issus de cet album. Mais on est content de retrouver d’anciens morceaux comme Giant Tortoise en tout début de rappel. Comme ils le disent si bien durant le concert, il y a des morceaux pour faire danser la nuque et d’autres chansons pour les hanches, après libre à chacun de s’éclater sur ses préférés!

Et puis un final tout en douceur, légèreté et psychédélisme avec Man It Feels Like Space Again issus de l’album du même nom, qui nous laisse nous envoler une dernière fois avant la fin du concert et le dur retour à la réalité.

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