Une trentaine de personnes étaient présentes sous les voûtes du temple musical bruxellois pour accueillir Laura Misch, la sœur de l’autre, qui tente de forger sa propre voie.
© Cas Lambrechts
“Misch ?” Eh oui ! A l’instar de la fratrie Van Laeken, Laura Misch est bien la sœur de l’autre (Tom), mais bien plus encore !
Âgée de 26 ans, et armée de son premier mini-album auto-produit sorti le 3 mai dernier intitulé Lonely City, Laura Misch nous plonge dans un répertoire teinté d’un hip-hop/lo-fi aux accents d’un saxophone chaleureux. Bouclant les sons dans des loops enivrants, la jeune artiste compte déjà une solide expérience scénique après avoir fait la première partie de la tournée européenne 2018 de Khruangbin.
Dans un Witloof bar aux allures feutrées avec une mise en place minimaliste de la part de l’artiste londonienne. Une large sphère flottait derrière elle et teintait la scène, comme guidant la musique de la jeune chanteuse-compositrice, lui obligeant à ne délivrer des mélodies emplies de douceur. Ses beats trop synthétiques, bruyants aux sonorités tirées d’Ableton ne gâcheront toutefois pas les belles envolées de saxophone, accompagnées de basses profondes.
Une prestation encourageante de Laura Misch qui, même si elle n’a pas remplie le Witloof, a pu nous faire passer un moment très agréable. En communiquant honnêtement voire presque naïvement avec un public demandeur.
Une bulle de tendresse rythmée par les anecdotes du quotidien, et les souvenirs d’enfance.
Pour les fans de Jordan Rakei, Nick Hakim, Charlotte Day Wilson.
