Le désir de faire la fête de manière relativement responsable pour cause de vendredi est bien présent, mais quelque chose est différent… Les Franglaises ? On en a souvent entendu parler, alors on s’est dit « Pourquoi pas » comme Miel de Montagne.

© Les Franglaises


Un blind-test qui part en vrille !

Première occasion d’assister au concert des Franglaises. Afin de se préserver, on a évité de trop s’attarder sur les captations vidéo disponibles en ligne. On avait pourtant mené l’enquête (cfr. Interview des Franglaises par Scènes Belges), mais l’envie d’être surpris était trop grande.
Le rideau se lève, nous entrons dans un univers parallèle où l’anglais est (presque) interdit.

Sur place, c’est un Cirque Royal en version sit-down, pas sold-out mais prêt pour un stand-up musical endiablé qui attendait la troupe franco-française.

Excusez le bilinguisme approximatif, mais on ne sort pas d’un tel spectacle indemne. L’envie reste encore pendant quelques heures, quelques jours. Un besoin de rire et de reproduire les jazzy hands de Joey dans Friends.

Le spectacle des Franglaises, c’est un peu comme assister à un spectacle de stand-up avec Piaf, les Spice Girls (comprennez les Filles épicées) et Led Zeppelin réunis. Tout ce beau monde accompagné de running gags continus. Un plaisir aussi déroutant que plaisant.
En plus de la prestation scénique répondant fidèlement au code du théâtre, la performance musicale de la troupe bilingue n’a rien à envier à un véritable groupe de musique. Tant instrumentalement qu’au niveau des chants, l’adaptation est réussie et va de paire avec le scénario avec des interprétations tantôt plus acoustiques ou tantôt plus rock’n’roll.

 « Le spectacle doit continuer ! »

Eh oui, « The Show Must Go On » de Queen n’échappe pas à l’intraitable règle de la traduction Google. Comme de nombreux titres tels que « Bad » (Michael Jackson), « Killing In The Name Of » (RATM), « Hello Goodbye » (The Beatles), « Take On Me » (A-ha) et bien d’autres encore.
Aucune de ces adaptations ne manquera de nous faire rire tant les traductions littérales des paroles anglaises peuvent paraître incongrues à nos oreilles.
Aya Nakamura a tout compris. Rien ne sert d’atteindre une qualité lexicale supérieure à celle d’un enfant quand il s’agit de créer un tube.

Après une heure trente de rires et de surprises, c’est le clap de fin.
Un dernier baroude d’honneur entêtant grâce au génial « Est-ce que tu seras ma femme ? » (Are You Gonna Be My Girl ? des Jet) fait lever toute la salle.
Le spectacle des Franglaises est un show musico-théâtral à ne surtout pas manquer lors de leur prochain passage en Belgique avec, peut-être, une reprise tant attendue de Bohemian Rhapsody (cfr interview)… Can’t wait !

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