Après avoir rempli l’Ancienne Belgique en un rien de temps, le nouveau génie de la chanson française Eddy de Pretto était de retour à Bruxelles samedi dernier pour son tout premier Palais 12 ! Le jeune chanteur a récemment sorti “Culte”, une mise à jour de son précédent album “Cure”, qu’il est venu défendre sur les planches du Palais 12. Entre voltage et voltige, retour sur une soirée riche en émotions.
Eddy de Pretto arrive sur scène à l’heure et nous fait une entrée digne de ce nom ! Il fut accompagné par son talentueux batteur qui le suit sur sa tournée, ainsi que par un mec qui s’occupe devant nos yeux du mixage électronique, sur une machine digne de retour vers le futur ! L’ambiance est déjà électrique alors que les premières notes viennent de résonner, ça donne un avant-goût sur la suite du concert ! On sent qu’Eddy est content d’être là, il partage son enthousiasme et sa fougue avec son public Bruxellois sur absolument chaque morceau. Il fait preuve d’un talent indéniable sur absolument tous les fronts, que ce soit sur le chant, le rap, ou encore le slam ; il n’y a pas eu un seul moment où l’énergie est redescendue sur les 1h20 non-stop de concert!
Sans pudeur ni gêne, Eddy de Pretto nous a entraîné avec lui dans une réalité sombre, où de temps à autre, la drogue et la fête côtoient sans artifices le monde de la nuit. Le show light a parfaitement illustré chaque titre, la diversité des jeux de lumières était telle qu’on a été instantanément immergés dans les différentes atmosphères propres aux titres.
Que ce soit des visuels ou des chansons, les transitions n’ont jamais été abruptes et se sont fait naturellement, ce qui fut un réel plaisir pour nos yeux et nos oreilles ; on aurait pensé à un medley tant c’était bien fait. Entre deux chansons, le show light s’est rapidement transformé en une plateforme suspendue où Eddy s’est assis totalement décontract’ en interprétant Honey, moment de douceur suspendu lui aussi, dans le temps.
On a eu droit ce soir a un spectacle remarquable avec quelques pointes d’originalité comme une reprise personnelle d’un titre de JUL (à la sauce Eddy, ça valait le détour!) ou encore un piano-voix réalisé en live à l’aide d’une appli gsm (pourquoi s’encombrer d’un synthé ?). Eddy n’a pas manqué de remercier chaleureusement son équipe, son public et ses musiciens qui l’ont accompagné sur scène. A notre plus grand étonnement, il n’a pas clôt lui-même son concert mais a laissé son batteur continuer Kid avec un solo d’enfer ! En bref ce fut un concert comme on les aime, dans une ambiance aussi bouillante que la température à l’intérieur du Palais 12 !
Pour clôturer cette chronique, voici le retour des traditionnels top’s 5 des titres phares de l’artiste ! Petit rappel, ces top’s ont pour but de vous faire (re)découvrir des titres exceptionnels pas forcément médiatisés. Here is it !
- Beaulieue. Non pas l’arrêt de métro à Bruxelles, mais bel et bien cette ode à la banlieue parisienne, dont Eddy de Pretto dresse le portrait.
- Musique douce. Essayez en écoutant ce titre, d’en déchiffrer le sens. Si vous ne trouvez pas, rendez-vous ici !
- Quartier des lunes. Une production électronique extrêmement bien réalisée accompagne des paroles crues, franches et clairement cyniques.
- Genre. Un morceau moins éléctro/pop que les autres, mais ici, inutile d’en rajouter des couches, les mots parlent d’eux-mêmes.
- Fête de trop. J’ai hésité à mettre ce titre dans le top 5 étant donné que pour la plupart des personnes qui liront cette chronique le connaissent déjà. Cela reste néanmoins une pépite musicale, qui s’écoute sans modération.
https://www.youtube.com/watch?v=w1HbCdIX4aw