Retour en Belgique pour un des groupes les plus percutants du rock! Les Nord Irlandais de Therapy? viennent balancer leur énergie dans l’Orangerie du Botanique pleine à craquer et en sueur!
Présentation rapide du groupe, car mine de rien, ça fait déjà près de 30 ans qu’ils sont actifs les lascars! Le line-up actuel du groupe se compose de Andy Caims, chanteur et membre d’origine du groupe. Michaël McKeegan, alias the Evil Priest, toujours à la basse et enfin le batteur, Neil Cooper qui a rejoint le groupe en 2002 après le départ de Graham Hopkins.
On connaît bien le groupe pour les avoir déjà vu quelques fois en salle ou festival et on ne s’en lasse pas! Pour preuve, nous voici de retour en pleine connaissance de cause pour la cinquième ou sixième fois.
Le groupe croule sous les titres phares qu’ils interprètent toujours avec autant d’envie et de rage. Voilà ce qui nous pousse à revenir systématiquement lors de leurs passages en Belgique. Ils démarrent d’ailleurs leur nouvelle tournée ici, après un gros mois et demi de vacances. Ce qui expliquera peut-être les quelques approximations vocales du chanteur, même si on sait que ça n’a jamais été le point le plus fort du groupe.
Le public de Therapy? est fidèle, preuve en est de l’excellente forme scénique du groupe tout au long des années. Beaucoup de personne présentent ce soir n’en sont pas à leur premier concert du groupe. Ils ne manquent pas de balancer une petite gentillesse au passage pour le Brexit, le gouvernement anglais et Donald Trump, avant le morceau Kakistocracy. Le public réagit avec beaucoup d’enthousiasme a toutes les requêtes du chanteur, même un mercredi soir les gens sont chauds comme la braise.
Le groupe n’arrête pas d’interagir avec le public et l’osmose est là, il se passe toujours quelque chose en live avec Therapy. Diane en version PBO (Piste Bande Orchestre) ça change, d’habitude ils la revisitent avec les instruments mais ici c’était simplement une bande avec l’instrumentale de l’album. C’est sympa de changer de version mais j’aurais préféré un vrai violon sur scène.
On pensait que le groupe avait envoyé du lourd dans la première moitié du concret, mais que dire alors de la deuxième partie… hyper puissante! Les classiques s’enchaînent pour le plus grand plaisir des furieux devant qui n’en demandaient pas tant pour se déchaîner. Au tour du moment pour le batteur, de qui s’est l’anniversaire pratiquement à chaque concert. Mais ce vieux truc fonctionne encore parfaitement pour aider la foule a chauffer le gaillard qui part dans un beau petit solo.
Pour Stories, ils dédicacent la chanson a Charles Aznavour et Jacques Brel, qui sont deux poêtes sombres et tourmentés dont le groupe apprécie l’écriture. Belles références pour un groupe anglophone. Un petit passage de Breaking the Law de Judas Priest pendant le rappel est un pure plaisir! A l’image de ce concert, le groupe a pris autant de plaisir que le public, pourvu que ça dure!
On se laisse avec une vidéo, certe de piètre qualité, mais qui nous rappelle tant de souvenirs! La géniale version de leur morceau Diane enregistrée à Rock Werchter en 2005! Donc oui, depuis 14 ans on se reprend des claques à chacune de leurs venues et on continuera tant qu’ils le feront également!