Pour sa première fois en Belgique, l’afro pop star nigériane est venue répandre sa magie noire sur la salle plus que conquise du VK concerts.

Après avoir célébré le continent africain avec ses deux premiers albums King of Queens (2014) et Mama Africa (2016), Yemi Alade continue de conquérir sans grande difficulté son public en délivrant Black Magic (2017), un de ses albums les plus panafricains. L’icône africaine est une vraie conquérante : après des tournées en Afrique et aux États-Unis, elle entame en fanfare sa tournée européenne.

C’est dans la salle transpirante du VK concerts que Yemi Alade performait pour la première fois en Belgique ce mercredi 25 avril. Une salle bondée, un public déjà franchement charmé ! C’est sur des airs métissés qu’elle débute son concert : sa musique est un mélange habile et justement dosé de pop, d’afro-beat et de R’n’B. Une recette efficace qui met déjà la foule en délire total. On atteint ici très vite le seuil fatidique de décibels autorisés !

Yemi Alde, c’est aussi (et surtout) une reine de la scène : avec ses chorégraphies affolantes, sa coiffure sculpturale, et ses textes pleins d’humour, elle incarne la liberté et l’indépendance. La chanteuse passe aisément d’une ballade aux accents jazzy à un ragga fiévreux, tout en interagissant non-stop avec son public. Une énergie à faire pâlir Queen B ! Ces switchs témoignent de la polyvalence de l’artiste, aussi à l’aise sur un rap que sur des arrangements R’n’B ou afro-pop. C’est d‘ailleurs cette sève qui a fait le succès de l’interprète de « Johnny », un véritable carton qui se chiffre à 100 millions de vues sur YouTube !

Sur scène comme en studio, l’artiste prend un malin plaisir à surfer sur de multiples sonorités : elle mélange aisément les sonorités afro-latines, comme sur « Kpirim » et ses riffs de cuivres répandus sur de la cumbia colombienne, de la house avec des échantillons sonores issus de musiques africaines, comme dans son morceau « Mo Lo », typique du genre kwaito house, ou encore de la dancehall sur son dernier tube « Bum Bum » et du zouk mixé à de la kizomba angolaise avec « Ya Bah » !

Autant de styles musicaux qui m’ont transporté pendant tout le concert vers des émotions diverses, mais avec une seule certitude : cette artiste polyvalente a littéralement transcendé la salle, usant de sa baguette pour nous ensorceler !

Please follow and like us:
error
fb-share-icon