C’est dans la Cité Ardente que Christophe Willem a choisi de démarrer la première date belge de sa tournée d’automne.
L’artiste enchaîne les concerts depuis la sortie de son dernier album « Paraît-il » il y presque un an. Il est d’ailleurs déjà passé à plusieurs reprises par notre pays lors de sa tournée intimiste et cet été pour quelques festivals. Entrée toute en douceur sur « Le Chagrin » , on aperçoit uniquement son ombre perchée sur une chaise haute mise en valeur par un jeu de lumière. « Est-ce que vous êtes un public hot ? » Çà y’est, le show est lancé dans ce Forum de Liège ultra complet ! Et le public ne se fait pas désirer pour se lever de son siège.
Les prouesses vocales et le talent de M. Willem ne sont plus à prouver pour personne. “Après Toi” est fredonné par l’ensemble du Forum et se terminera sur une standing ovation. Bien conscient que des hommes sont traînés de force ce soir par ces dames, il n’hésite pas à en rire et à les prévenir qu’ils risquent de finir ce concert encore plus hystériques que leurs compagnes.
L’ancien gagnant de la Nouvelle Star interprète la quasi totalité des morceaux du nouvel album en n’oubliant pas d’y insérer quelques tubes et reprises incontournables dont l’inoubliable « Sunny » avec laquelle le public a pu le découvrir. « Double Je » et « Jacques a dit » sont également au programme.Mention spéciale pour cette dernière dans une toute nouvelle version tout aussi magique que la précédente.
Après déjà 8 ans de carrière, l’artiste est toujours aussi proche de son public et n’hésite à se promener à plusieurs reprises dans la foule et même à se prendre au jeu des selfies avec quelques fans. Tantôt ambiance boîte de nuit, tantôt chansons émouvantes, les enchaînements sont rapides et on avoue avoir un peu de mal à comprendre la structure de la setlist.
Tournée après tournée, Christophe Willem continue de séduire et d’attirer un nouveau public à chaque fois. En effet, beaucoup de personnes assistaient pour la première fois à l’un de ses concerts. Il reste un chanteur attirant les foules de 7 à 77 ans, pour un moment en famille ou entre amis. On se surprend toujours à sourire en apercevant des grands-mères se dandiner sur ses dernières mélodies les plus électros.
On regrettera malgré tout ses concerts d’il y a quelques années où les intempestifs smartphones et autres tablettes ne polluaient pas encore les salles. Le public profitait à l’époque de l’instant présent et ne suivait pas la quasi totalité du concert via un écran ou ne tournait pas le dos à la scène plusieurs fois pour faire des selfies.
Si vous avez manqué son passage, pas de panique ! Il sera de retour chez nous en février prochain à l’occasion du Bel’Zik Festival.
Aurore P.
