Il est 15h quand nous arrivons devant la scène Glemnor et l’on attend avec impatience le duo glam’chic, Brigitte. Superbes comme toujours, le concert est rythmé par la sensualité et la désinvolture. La pluie ne les arrête pas et accompagne le tableau féministe d’une ambiance envoutante. Le public est sous le charme des belles au déhanché glamour et au look chic.

Il est 17h et je m’apprête à voir une grande de ce monde, la célèbre reine de la folk, Joan Baez. Une guitare et une voix suffisent à faire oublier le mauvais temps et nous transporte au fil des notes. Carhaix c’est un peu Woodstock durant un bien trop court moment.

Je m’attendais à passer un bon moment avec le groupe britannique London Grammar et une douce chaleur émane de la voix d’Hannah Reid qui enchaine les titres avec un sourire timide. Instant magique et poétique en compagnie de ce groupe.

Sur la scène Glemnor, l’ambiance promet de durer « all night long » avec le grand roi de la soul, Lionel Richie. Le foule chante et danse devant un Lionel Richie complice. Je ne le savais pas si énergique sur scène, il plaisante meme avec le public. Soudain Joan Baez fait son apparition sur scène et le roi de la soul semble ne pas vouloir s’arrêter de chanter et de sauter partout. Pour notre plus grand plaisir. Après avoir enchainé ses plus grands tubes, il invite une chorale bretonne composée de 24 enfants pour chanter « We are the World », le public chante, le public pleure et l’émotion s’empare de nous tous.

Stand High Patrol, ou comment passer une soirée en transe. Direction scène Grall. Entre dub et électro, ce groupe a de quoi faire danser les adeptes de ce genre musical. Moment privilégié, le son est entrainant, l’ambiance devient explosive et de plus en plus de monde se rassemble devant la scène. Le « dubadub style » du groupe est contagieux, nos esprits se libèrent et le rythme prend possession de nos corps. Minuit, l’heure pour moi d’aller voir ce qu’il se passe sur la scène Glemnor puisque David Guetta semble faire monter la température de la prairie de Kerampuilh… mais là c’est le drame. Un festivalier sans doute un peu trop enivré… par la musique dira-t-on, me tombe dessus. Je finirai donc la soirée sous la tente des urgences. J’entends des cris de joie et un feu d’artifice, et avant même d’avoir eu le temps de dire « mince », je me retrouve dehors, sur ma civière, entourée des plus beaux urgentistes du festival pour admirer le final du show de David Guetta.

Le bouquet final de ce week end magique au pays des merveilles des Vieilles Charrues.

Emilie Clemente

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