Troisième jour pour le festival de Dour : du soleil, des sourires et de l’excellente musique.
Nombreux sont ceux qui l’attendaient avec impatience. Le festival de Dour a réinvesti la plaine de la Machine à Feu pour une 27ème édition toujours plus riche en grands noms de la musique et rassemblant toujours plus de monde autour de cet incontournable évènement musical.
Un soleil de plomb, une file de plusieurs centaines de mètres et une bonne humeur générale est l’ambiance dans laquelle ont débarqué les premiers festivaliers venus par milliers le jour de l’ouverture du festival. Ici le combat est le même chaque année : avoir une place dans un camping le plus proche du site. Pour se permettre ce luxe (un luxe car il faut savoir que les personnes arrivant après 9h du matin se retrouvent dans le dernier camping, qui se trouve à presque 30 minutes de marche du site), les festivaliers n’ont pas hésité à débarquer dès les premières lueurs du matin, devant braver la chaleur et devant attendre pendant des heures chargés de tentes et de bagages.
Mais ce n’est pas pour rien que 40 000 personnes font le déplacement par jour malgré un confort relatif. Dour, hors son incomparable ambiance, ses festivaliers et son incontournable camping, c’est avant tout un des plus gros carrefour des grands noms de la musique. Avec plus de 200 artistes à l’affiche, chacun peut y trouver son bonheur. Rock, électro, métal, drum and bass, reggae et bien d’autres encore font vibrer les milliers de festivaliers pendant 5 jours.
Du côté de la musique, ce vendredi 17 Juillet a été marqué par le concert très attendu de C2C. Les 4 DJ ont mixé sur la mainstage du festival, The Last Arena, pour un set d’une heure. Toujours au top de leur art, les C2C ont fait une très bonne performance qui a été très bien accueillie par un public qui connaissait toutes les chansons.
Une autre grande performance fut celle de la reine de la minimale Nina Kraviz, qui a encore une fois prouvé que les femmes ont leur place dans la scène électronique. La pulpeuse Djette Russe nous a emporté au travers de sa musique qui passe de la house à des sons plus dansants. La renommée Nina Kravitz n’est plus à faire, ce qui a créé un énorme mouvement de foule vers son concert. Les festivaliers étaient tellement nombreux que l’organisation a décidé de bloquer l’entrée de la scène jusqu’à ce que le monde se disperse. Une bonne preuve de son grand talent.
Au niveau de la scène internationale, on a également pu apprécier les concerts de Panda Dub, Sub Focus ou encore La Fine Equipe, qui clôturait les concerts du Labo pour la nuit.
Et la scène belge dans tout ça ?
Toute la journée de vendredi, la scène du Labo a été remplie par des artistes belges. Il est vrai qu’on entend peu parler des talents de notre pays, mais pourtant ils sont bien présents et ont de la très bonne musique à faire partager. Le Festival de Dour tient à soutenir nos artistes et a la volonté de les exposer au mieux. Le labo a donc été lé théâtre de la musique belge, passant par tous les styles possibles. Côté Pop on a retrouvé les groupes Roscoe et Alaska Gold Rush. On a pu également écouter des chansons plus douces avec Nicolas Michaux ou d’autres avec plus de bruit avec le groupe It It Anita.
- Le coup de cœur de Scènes Belges
Pour ce vendredi, le groupe qui nous a le plus attiré l’attention est le groupe Great Mountain Fire, qui vient tout droit de notre belle capitale.
Les cinq bruxellois de Great Mountain Fire ont fait danser le public du « Labo » ce vendredi soir. Entre rock groovy et électro dansante, le groupe belge nous a emporté dans leur unique univers.
Il faut dire que ces cinq gars-là ne chôment pas sur scène. Expressifs, dynamiques et rythmés, ils arrivent à créer une sorte de symbiose instrumentale à travers laquelle ils explorent beaucoup d’univers musicaux différents.
Il faut le dire, ils font de la très bonne musique. Chaque élément a trouvé sa place, les voix et les guitares s’harmonisent tandis qu’un rythme groovy contribue à créer un son qui reste dans la tête et dans les jambes.
Décidemment la meilleure découverte de la journée, on retiendra bien sûr leur talent mais aussi la bonne ambiance qu’ils ont sur transporter dans le chapiteau.
Great Mountain Fire est un des groupes à suivre de près et à ne pas manquer lors de leurs prochains concerts, notamment au Ronquières Festival et au Brussel Summer Festival.
Le point sur la journée de vendredi
C’est donc avec le soleil, de la bonne humeur et des centaines de nouveaux sons à télécharger que les festivaliers ont terminé cette troisième journée de festival. Le bilan est positif, les artistes sont excellents et les deux derniers jours promettent encore beaucoup de bonnes surprises.
Nous restons présents sur la plaine de la Machine à feu avec Scènes Belges pour rapporter chaque jour les perles musicales que cache le festival et faire partager à tous le bonheur commun que nous procure de la bonne musique.
Marie-Camille Mortelmans.