Scènes Belges : Vous étiez à Marseille avant-hier, vous avez fait du Iron Maiden, et aujourd’hui vous êtes en Belgique vous avez prévu quoi ?
Je ne sais pas, je suis un peu malade, j’ai plus de voix, j’ai une angine, on était à Marseille y a 2 jours il faisait 25 degrés, hier on était à Paris il en faisait 8, on a tous chopé la mort, je ne sais pas il faudra trouver un autre truc.
SB : Le dernier album du groupe est un album live enregistré à Lille, c’est un peu comme filmer une soirée entre potes à la maison, mais avec des costumes en plus ?
Oui car on a tourné pendant 5 ans, pas spécialement à Lille mais ailleurs aussi, on a pas été beaucoup à la maison ni avec nos familles ni avec nos amis. Là c’était vraiment l’occasion de tous se retrouver, il y avait ce côté là en plus, c’était remplis, il y avait 6-7000 personne décidé à faire quelque chose de grand, c’était un très bon souvenir, c’était super.
SB : Comment on définit le style de Skip The Use, car après tout c’est beaucoup d’influences vécues par le passé et aussi sur scène pendant le live ?
Nous, on est un groupe de rock, donc parfois c’est le préfixe qui change, ça peut être pop-rock, punk-rock, électro-rock, disco-rock, c’est du rock mais on se limite pas qu’aux clichés, on essaie d’aller le plus loin possible, de se marrer et faire passer des messages, ça doit pas être autre chose.
SB : Tu étais à Los Angeles en début d’année, un bel endroit pour trouver de l’inspiration et des idées pour le nouvel album, non ?
J’ai toujours été assez social dans mon écriture car j’aime bien ça, parler de la vrai vie, que les gens se retrouvent dans les chansons et surtout j’aime bien susciter la prise de position et le débat sur certain sujets, Los Angeles c’est plus un son et curieusement on a plutôt été du côté de l’Angleterre jusque maintenant, c’est vrai que là au niveau de son c’est très américain, maintenant ça peut encore changer, on a un son très proche des «Queen of the stone age» ou des «Foo fighters» tout en gardant cette french touch au niveau électro, je trouve qu’il y a un son actuel et une puissance qui est intéressant qui nous permet aussi de transmettre l’énergie du live.
SB : C’est quoi une journée type pour Skip The Use quand le groupe est en tournée ?
On a énormément de travail, c’est beaucoup d’attente, on est arrivé à 9h ce matin, on discute, on écrit, on est en Belgique c’est l’occasion de voir les potes, moi j’ai beaucoup de mixes à terminer donc je bosse.
SB : Il y a une différence de préparation entre un concert en festival et un en salle ?
Non c’est pareil, on traite chaque concert comme un concert, on ne fait pas de différence, c’est ça qui est marrant, tu joues à l’Inc’Rock comme si tu jouais au zénith de Lille devant tes potes et tu essaies de faire le même.