Une heure du mat’ vient de sonner sur l’Inc’Rock. La tête d’affiche de cette deuxième journée de festival se fait furieusement attendre… Ça fait presqu’une heure qu’on patiente dans l’obscurité fumeuse du chapiteau. Un pipi s’impose.

Tout se passait comme prévu jusqu’à ce que la Cathy Cabine entame son décollage, avec moi à l’intérieur, sous l’agression de basses soudaines, furieuses et puissantes. Agressives. Joey Starr est dans la place. Yes! Téléportation, Hop, chapiteau.

27_Joeystarr_Siperius_09Quatre DJs, un MC, le Jaguarr Gorgone, des poupées gonflables, une foule de bras en l’air et un véritable bain de vibrations sonores. Ça sent la dubstep, l’autocongratulation et la testostérone. Le fauve, affublé d’un chapeau et de lunettes de soleil, une bouteille à la main, possède la scène de sa voix caverneuse. Un vrai show à l’américaine, viril, à la fois classe et primitif. On en prend plein la tronche et ça fait du bien !

Oui mais voilà, une fois passée l’empoignade, le choc de la rencontre, le set se met un peu à tourner en rond… L’énergie est bien présente mais manque d’équilibre, oublie de redescendre pour pouvoir mieux remonter.

L’ensemble nous offre malgré tout un DJ set fun pour clôturer ce Day 2. Et Joey Starr a quelque chose qu’on ne pourra jamais lui retirer: sa voix de titan, qui fait de lui un monstre de la scène. S’il semble un peu absent ce soir, sa simple présence en impose, c’est indéniable !

On a adoré, vraiment ! Mais pas trop longtemps…

Please follow and like us:
error
fb-share-icon