Le groupe de Oxford vient nous présenter leur dernier album, What Went Down, sorti fin août 2015. La tournée a lieu depuis quelques mois et le moins que l’on puisse dire c’est que le show est bien en place, millimétré. L’arrangement de la setlist n’est pas dû au hasard ou l’improvisation, on sent une volonté du groupe d’emmener son public en voyage, du début à la fin de la performance.
Foals est la formation emmené par Yannis Philippakis, leader toujours aussi en forme et charismatique sur scène. Le groupe est aussi à l’aise sur une grande scène tel Forest National, que dans des endroits plus intime comme l’Orangerie du Botanique ou l’Ancienne Belgique, deux salles par lesquels le groupe est déjà passé les années précédentes.
Le concert commence par une courte intro musicale, la scène et la salle se remplissent de fumée, toutes les lumières sont braquées vers la salle afin qu’on n’aperçoive pas l’arrivée des musiciens. Dès leur arrivée sur scène, ils lancent l’incroyable machine Foals au triple galop!
Le nouvel album est résolument plus rock et la prestation live l’est également! Ils attaquent le concert pied au plancher avec un show light déjà dantesque rien que pour la première chanson, Snake Oil. S’enchaine alors deux titres issus des albums précédents, à savoir Olympic Airwaves et My Number, ce dernier sera le premier d’une longue série à faire danser toute la salle comme un seul homme.
Sur les anciens titre justement, on retrouve un Foals plus fin de prime abord, mais c’est pour mieux torturer la chanson au fur et à mesure que cette dernière avance. Ils ont retravaillés la plupart de leurs anciens titres afin de les rendre plus incisifs et brutaux. Excellente idée, car ça colle beaucoup plus avec l’ambiance de ce dernier album et ce qu’ils veulent envoyer sur scène.
Le public est très réactif, il n’hésite pas à donner de la voix, taper dans les mains, danser, acclamer le groupe à chaque fin de chanson, etc. Folle ambiance à Forest National !
L’énergie déployée par l’ensemble du groupe est remarquable, aussi bien Walter Gervers (bassiste), que Jimmy Smith (guitare rythmique) sautillent dans tous les sens lorsqu’ils ne doivent pas chanter ou faire les chœurs. A partir de la moitié du concert, Yannis Philippakis se rend régulièrement dans les premiers rangs pour partager ce bonheur du live avec le public.
Comme à chaque fois, et ce depuis leurs premières dates en Belgique dans les petites salles, le jeu de lumière est incroyablement varié et travaillé. Autant un régal pour les yeux que pour les oreilles. Le concert passe à une vitesse hallucinante, l’énergie déployée par le groupe est impressionnante, ils n’ont rien lâché du début à la fin du concert!
En résumé, certainement un des meilleurs concerts de ce début d’année, le public ne s’y trompe pas et acclame le groupe une dernière fois avant de repartir de la salle un peu fatigué, mais avec un sourire qui persistera encore un moment.