Top départ pour les Francofolies de La Rochelle !! C’est parti pour 5 jours de festivités, de musique, d’écriture et de photos ! Avec une très belle affiche, le festival, originaire de La Rochelle, affiche presque complet toute la semaine. On vous tient évidemment au courant de nos péripéties à La Rochelle à travers nos chroniques ainsi que nos réseaux sociaux, stay tuned !
JOUR 1 – Un départ sur les chapeaux de roue
On entame la journée avec l’excellent Asaf Avidan, que l’on redécouvre totalement en live, sur la scène Jean Louis Foulquier. On le connaissait dans un registre plus électronique, mais en live c’est un artiste totalement différent. Asaf Avidan fait une entrée rock’n’roll plus qu’acclamée, et à juste titre ! L’artiste enchaîne les morceaux avec une énergie incroyable et donne un sacré coup de pep’s à l’audience qui commence à surchauffer sous un soleil de plomb. On notera une voix exceptionnelle et un rôle de showman très assurée.
Habitué des Francofolies, c’est avec son plus large sourire que Gaetan Roussel prend place sur la scène Jean Louis Foulquier, une scène mythique, rendant hommage au créateur Rochelais des Francofolies. Gaetan Roussel armé de sa guitare prend vite les devants et annonce la couleur de son concert : rempli d’énergie, de bonne humeur et de titres iconiques. Avec des titres bien connus comme Help Myself, le public en redemande encore et encore. On savait que l’on n’allait pas être déçus !
Après une petite pause rafraîchissante autour des foodtrucks du festival, il est temps pour nous de retrouver Mika, pour un concert qui s’annonce énergique et haut en couleurs -à l’image de l’artiste-. Et on n’est pas déçus. En effet, Mika s’empare du micro et entame un concert explosif. Extravagance, voix puissante, et positive attitude sont au rendez-vous, tout comme ses titres les plus connus et chantés par le public. Mika se donne à cœur joie dans ce concert édulcoré, pop-rock et bien sûr…déjanté. C’est une fosse sold-out qui danse, chante à tue-tête, et après plus de deux ans, ça fait plaisir à voir !
Dernier concert de la soirée et pas des moindre puisqu’il s’agit de Calogero. Très attendu par ses fans sur la scène JLF, Calogero n’a pas déçu ! Entouré de musiciens aussi talentueux que complémentaires, Calogero nous
partage des titres phares de son nouvel album « Centre-Ville », rempli de mélodies vibrantes et de sonorités électriques. Le groupe met tout en œuvre au niveau scénique pour nous faire voyager fil du concert, et le public en redemande. Avec en premier titre d’ouverture « Je joue de la musique », le ton du concert a été donné : électrique, festif, pop-rock ! On a passé une excellente fin de soirée, et le repos a été bien mérité pour entamer le jour 2 avec aplomb !
JOUR 2 – Bonne fête nationale !
Deuxième journée des Francofolies, et on commence les festivités sur la scène Jean Louis Foulquier. Poupie ouvre le bal, en faisant bouger tout le public dès le premier titre, grâce à sa communication et sa bonne humeur contagieuse. Et malgré la chaleur qui persiste en cette fin de journée, le public est motivé comme jamais. C’est le tout premier concert de Poupie aux Francofolies de La Rochelle, et en guise d’ouverture, la jeune chanteuse aux cheveux flamboyants met la barre très très haut. L’ambiance est électrique, rock’n’roll, reggae, bref à l’image du dernier titre, c’était le « Feu » sur la grande scène des Francos.
On continue cette soirée 100% féminine sur la scène JLF avec Hoshi, qui est largement acclamée par le public (dont beaucoup l’attendaient avec impatience) dès son arrivée. Hoshi éblouit tout le public par son aura positive et communicative, et aux travers de ses divers instants de partage avec chacun de ses musiciens, on constate une belle complicité qui règne entre tous les membres du groupe.
À peine le concert d’Hoshi terminé, que l’on a droit à la présence de Gerard Pont -directeur des Francofolies- sur scène, qui a chaleureusement tenu à féliciter l’équipe de rugby de La Rochelle de son titre de Champion d’Europe. L’équipe de rugby ainsi que son président ont entraîné toute la foule à répéter en chœur le slogan du Stade Rochelais « Ici, Ici, c’est La Rochelle! ». En bref, une ambiance de folie.
Après ce petit entracte des plus réjouissants pour les supporters présents, c’est au tour de Juliette Armanet de prendre place derrière le micro avec son pantalon pattes d’eph’ et sa veste à paillettes. Avec son dernier album « Brûler le feu », Juliette à la volonté de nous emmener avec elle traverser le feu et le faire danser avec et autour de nous. La magie opère dès les premières notes de Boum Boum Baby, le public est instantanément réceptif à ce petit côté disco-electro-pop et passera toute l’heure en train de danser et sautiller partout.
On court vite jusqu’à la Coursive, afin d’y entendre l’unique Patrick Watson et tout son orchestre. On y découvre en première partie Pierre Lapointe qui nous a fait vibrer tout le long du concert avec un somptueux concert piano/voix. Le Grand Théâtre est plein à craquer, et le public frémit d’impatience tout en applaudissant la fin du concert de Pierre Lapointe, et l’entrée de Patrick Watson. Celle-ci est marqué par le fameux « Lost with you » qui met tout le monde d’accord : on va passer un moment extraordinaire. La marque de fabrique de Patrick Watson est unique en son genre, on peut passer des moments calmes en piano voix à des moments complètements déjantés où l’artiste nous emporte dans son tourbillon émotionnel.
On repart maintenant de là où l’on vient pour assister au traditionnel feu d’artifice du 14 juillet, tiré cette année depuis l’océan. Le bouquet final passé, il est grand temps d’aller voir notre Angèle nationale qui clôt cette belle deuxième journée. « La Belgique a du talent », écrivait-on dans une précédente chronique, et c’est peu dire ! Angèle a revisité tout son show pour cette tournée de « Nonante Cinq », son nouvel album, en préparant un spectacle grandiose digne des plus grands noms. Avec des visuels taillés sur mesures, des chorégraphies millimétrées et ses tenues étincelantes, on en prend plein la vue. Comme prévu, jeune belge conquit tout le public morceaux après morceaux, et assure le concert comme il se doit avec des titres connus par cœur par presque l’entièreté du public. Quelle évolution !