Mais quel est donc ce groupe au nom bizarre qui débarque à l’Orangerie du Botanique ?! C’est Efterklang !
Petite description de ce groupe malheureusement assez peu connu par chez nous. Tout d’abord il faut savoir que Efterklang signifie “souvenir” en danois, pays dont ils sont originaires, plus précisément de Copenhague. Le trio est composé de Casper Clausen au chant et divers instruments, Mads Christian Brauer aux machines et Rasmus Stolberg à la basse.
Leur style musical s’oriente dans les contrées du rock, post-rock, pop baroque, etc… Leur premier album, Tripper, est sorti en 2004 suivi par Parades en 2007. En 2010, ils sortent leur 3ème opus Magic Chairs sous le label 4AD, ainsi que les deux suivants Piramida et Altid Sammen connaitront plutôt un bon succès à l’international, leur permettant de tourner dans pas mal de festivals européens.
Et enfin, l’année dernière sort Windflowers maintenant sur le label City Slang.
Ce soir est un peu spécial car il manque un des trois comparses, à savoir Mads qui vient tout juste d’être papa ! Il est remplacé par une personne dont je n’ai pas compris le nom et le groupe est accompagné par une batteuse et une percussionniste qui s’occupent des chœurs également. Voilà pour la mise en contexte.
Lors du premier morceau on se dit que c’est dommage de ne pas utiliser l’écran géant derrière le groupe, que le show light est déjà très joli mais que ce serait un petit plus sympa d’avoir des animations sur cet écran. Et bim, sur le second morceau le rétroprojecteur s’allume !
Sur le 3eme morceau, The Colour Not Of Love, c’est un combo show light + projection fabuleux qui nous ravis les yeux et on ne se laisse transporter que plus facilement par le morceau et ces envolées, aussi bien instrumentales que lyriques.
Durant tout le concert, ils ont ce schéma d’enchaîner pas mal les morceaux avant de s’octroyer une petite pause pour discuter avec le public et se rafraîchir. Ce qui fait qu’on est plongés en permanence dans le show, les musiques se suivent à la perfection.
Après une heure de show, qu’on n’aura absolument pas vu passée, c’est le traditionnel rappel lancé par le groupe.
Un final complètement surréaliste, après un petit bain de foule, le chanteur se dirige vers la console et se met alors debout, faisant face à la scène pour interpréter un morceau tout doux au piano et chœurs… avant d’appuyer sur le bouton magique pour lancer un beat des plus efficaces et c’est alors que le groupe se rejoint sur scène pour entamer une chorégraphie. Une euphorie totale pour clôturer ce merveilleux concert, on lâche tout jusqu’au bout !