Erol et Lukas débarquent sur scène de manière plutôt décontractée, ensuite les deux comparses s’installent derrières leurs instruments respectifs et du coup, paraissent très concentrés, très sûr de ce qu’ils font. Dans un premier temps peu de communication directe avec le public durant les morceaux. Cependant lorsqu’ils décident d’échanger avec le public ils le font plein de sincérité et d’humour qui met tout le monde à l’aise.
Après quelques morceaux, ils prennent le temps de nous expliquer toute la spécificité de leur musique et la manière de la composer. Car, comme nous l’avions remarqué, il n’y a pas de batterie ou de basse sur scène. Pour la partie rythmique, ce sont donc des petits marteaux, pilotés par ordinateur, qui viennent frapper des parties du piano sur lesquelles ils ont installés des micros spécifiques. Tout un programme ! Lorsqu’on écoute les albums ou qu’on les voit en concert comme ça, impossible de savoir qu’ils ont procédés de la sorte.
Le show light est somme toute assez basique mais efficace. Même si on ne va pas se cacher que des projections en plus n’auraient pas été de trop.
L’ambiance monte crescendo, un peu comme leurs morceaux.
Nous avons droit du coup à une 2eme moitié de concert un peu plus électro, où les basses percutent de manière plus puissante. Mais tout ça, sans nous empêcher de planer sur les envolées mélodiques que nous envoie le piano. Enfin, tout est envoyé depuis le piano mais vous avez compris ! On voit du coup le public se lâcher petit à petit et se laisser aller à quelques dandinements contrôlés, ou non. Finalement le concert passe assez vite, un tout petit peu moins de 1h30 et on doit déjà rentrer à la maison… Heureusement pour nous il reste leur dernier album à écouter en boucle, “All The Unknown” sorti sur l’incroyable label City Slang qui regroupe déjà Arcade Fire, The Notwist, Caribou, etc…
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