Le concert est annoncé soldout et c’est le moins que l’on puisse dire ! La salle est déjà archi bondée pour la première partie Las Lloronas. Quel plaisir de retrouver un concert dans une salle comble avec un public présent pour la musique. Car c’est à remarquer mais même lors de la première partie le public écoute religieusement les calmes mélodies du trio. Un vrai bonheur !
Vient ensuite le tour d’Alice Phoebe Lou qui vient défendre son nouvel album (et nouvelle coupe de cheveux !) sur scène dans cette belle enceinte qu’est le Botanique. Ils sont six sur scène avec un batteur, le duo guitare-basse, un clavier et une choriste/percussionniste.
Elle a une communication joyeusement naturelle et le public est dans la poche en un rien de temps. Elle explique que Bruxelles est un peu comme une deuxième maison pour elle car elle y a de la famille. Elle profite donc des dates par chez nous pour se ressourcer et profiter quand elle le peut. Le groupe lance alors le morceau Underworld qui ne se trouve sur aucun enregistrement.
Glow comme premier titre pour démarrer le show, issus de l’album éponyme. Le titre, comme une majorité des chansons de ce nouvel album, ayant des sonorités de Mac De Marco sur Salad Days nous envoie direct sous les cocotiers.
Only When I, le morceau d’ouverture de l’album sorti cette année avec ses effets de voix auxquels nous n’étions pas habitués sur ses précédentes productions fait clairement son effet en live. Enchainement avec Something Holly, un morceau issu du précédent opus de la jeune artiste, Paper Castles, sorti en 2019.
On continue la soirée avec Shake qui porte bien son nom ! Elle enchaîne les titres et semble prendre un vrai plaisir sur scène, on la voit régulièrement s’éclater avec l’un ou l’autre musicien durant les passages instrumentaux. La Sud-Africaine lâche la guitare sur Dusk pour la reprendre sur Touch.
Après Lover // Over The Moon, les musiciens laissent la scène entièrement a Alice Phoebe Lou pour un How To Get Out of Love à l’ancienne, seule avec sa guitare pour nous ensorceler. End of the Road toujours seule sur scène en espérant que les gens ne soient pas tristes si elle ne joue pas la chanson qu’ils attendaient. Mais elle souhaite ne pas se répéter tous les soirs et change donc la setlist suivant ses envies. Le groupe revient alors sur scène pour la dernière partie du concert, ils redémarrent avec Lonely Crowd.
La chanson Mother’s Eyes est évidemment dédicacée à sa maman, un morceau touchant et lancinant. Sur l’enchaînement Child’s Play et Dirty Mouth qui sont des morceaux plus énergiques, le public s’en donne à cœur joie, ça sautille et ça crie de partout dans la salle.Lovesick est la dernière chanson… enfin “dernière“… Vous avez compris quoi! Elle n’est pas du genre à sortir de scène pour perdre du temps, si elle peut enchainer jusqu’au bout, elle le fait ! Et donc pour le rappel, sans fausse sortie de scène, après l’introduction du groupe nous avons droit à un dantesque Witches qui finira par faire sautiller les plus reticent à cette dépense physique !
