BROKEN BACK trace gentiment sa route depuis quelques années maintenant. À l’aube de ses 30 ans ce français cumul à lui seul près de 300 millions d’écoutes sur les plates-formes de streaming musical. Après un premier album éponyme qui lui a permis de traverser les océans et de parcourir les différents continents du monde, il nous revient avec un deuxième album sorti il n’y a même pas deux semaines : le bien nommé “Good Days”. Sa pop teintée de sonorités exotiques, ensoleillées et légèrement électronisées avait déjà charmé le public à l’époque. On est donc allé vérifier si le pouvoir de séduction musicale (ou autre, selon les goûts et les envies) du gaillard opérait toujours.

Mais avant ça place au duo parisien de NAPKEY qui arrive dans un véritable smog de fumigène.  Au programme : un voyage electro-pop tranquille et dansant dans une ambiance lumineuse, galactique et légèrement onirique. Lui est à la guitare et aux machines. Elle, est à la basse. Instrument qui semble démesurément grand pour elle. Les sonorités et mélodies nous rappellent les dernières productions de Daft punk dans leurs aspects rétro-futuristes. On aurait aimé que le décollage soit parfois plus téméraire et aventureux. Mais leur musique se laisse franchement écouter et incite à doucement faire onduler son corps.

L’orangerie est maintenant presque comble pour accueillir l’homme aux 300 000 000 de streams qu’est BROKEN BACK. Jérome Fagnet, de son vrai prénom, est accompagné de deux musiciens : son fidèle batteur et un nouveau venu dans la team. On retrouve ce dernier aussi bien à la basse qu’aux synthés et aux percussion diverses. Il joue également du “bouzouki”, qui est guitare traditionnelle grecque. Après une intro sur fond de percussions martiales, le bonhomme entre en scène et enchaîne trois titres issus de son nouvel album : « Wonder », le tubissime « Wake up » (où Henri PFR a collaboré) et « Wait ». Premier constat : les sonorités et mélodies sont toujours dansantes, mais plus profondes et plus sombres. Comme pour les rythmiques où le batteur alterne les passages enjoués et légers avec d’autres bien plus costauds et presque agressifs. Mais il y met toujours autant de cœur et de force. Rassurez-vous Broken Back n’a cependant rien perdu de son sens du rythme, de la danse et de ses chaudes ambiances festives. Tout cela rend la prise de photos très compliquée d’ailleurs puisque le bonhomme se contorsionne et bouge constamment, même lorsqu’il a sa guitare autour du cou.
 
Et la fête est toujours là aussi lorsque son nouveau musicien s’empare de son bouzouki, ou lorsque son batteur se met à frapper sur un djembe (et pour une fois il n’est pas 5h du matin dans un camping de festival). Finalement on se rend compte que le sens du rythme et des percussions fait que la magie opère avec Broken Back. Tout cela sent bon le soleil et les danses effrénées jusqu’au au bout des nuits du Pacifique, de la Méditerranée, de l’Afrique Noire ou d’autres contrées tropicales.
Après le single « Good Days » on replonge le temps d’un morceau dans le premier album avec le titre « Excuses ». Ce n’est qu’à cinq reprises qu’il ira piocher dans cet album avec notamment l’entêtant « Better Run » et surtout « Halycon Birds » dont la mélodie sera reprise en cœur par le public longtemps après la fin du morceau. Broken back est donc venu défendre son nouvel album, et il n’hésite pas à mouiller la chemise, mais refusera de retirer sa veste malgré l’insistance du public tout au long du concert. Public dans lequel il descend le temps d’un morceau avec ses deux musiciens en mode “fanfare de percussions”. Il se confie aussi entre les chansons, notamment sur le fait qu’il va bientôt avoir 30 ans et que ça l’angoisse un petit peu. Un type dans la salle lui répond qu’il en a 61. Le frontman lui répond à sont tour oui tu as 20 ans avec 41 ans d’expérience! C’est pas faux.
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