Nous avions déjà rencontré le jeune ardéchois pour la sortie de son album « De silences en bascules » et nous avions été sous le charme et conquis par son sens musical et le regard franc qu’il pose sur cet univers. (à lire ici)
Ce jeudi, Gaël posait sa guitare sur la scène du Cirque Royal, accompagné d’un autre guitariste. Le set proposé était carré, bien en place, représentatif de l’album.
Il n’a pas démérité face à un public dans l’attente de Tryo, d’une musique festive et collective alors que la proposition de Gaël Faure est intime, personnelle, introspective et musicalement complexe.
L’intérêt du public était bien là, curieux sans doute face à un univers si particulier.
Musicalement et scéniquement, tous les ingrédients étaient réunis malgré le peu de moyens mis en œuvre pour cette première partie. Qu’importe, c’est dans de telles conditions que l’on voit ce qu’un artiste a dans le ventre et hier Gaël Faure a montré au public bruxellois qu’il faudra compter avec lui parmi les grands.
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Photos : Raphaël Meert
