Edor, le nouveau projet solo de Maxime Honhon, dévoile aujourd’hui son tout premier morceau, clip à l’appui, en exclusivité sur Scenes Belges. Holding me tight, co-produit avec Hadrien Lavogez (ex-membre The Subs), nous offre une envolée lyrique et visuelle pour le pays du Soleil Levant.
Edor est né d’un voyage, lui-même né d’une passion. Celle d’un gamin qui depuis tout petit préfère les mangas à la bande dessinée, rêve de Goku plutôt que de Spirou, dévore plus volontiers un ramen qu’un bolo. Entre la passion et le voyage, Maxime grandit et devient un artiste confirmé. On le découvre petit à petit au travers des nombreux projets musicaux auxquels il participe – en tant que compositeur, producteur ou performer live –, de Konoba à Sonnfjord, en passant par Lucy Lucy, Black Mirrors ou encore Solkins. De jam en jam, de band en band, le bruxellois apprend à toucher à tout et se familiarise avec un grand nombre d’instruments (guitare, basse, clavier, batterie,…). Il y a deux ans, avec la montée en flèche de la musique électronique et du Hip Hop, il commence à s’intéresser sérieusement à la production musicale. De fils en aiguilles, l’idée de se lancer dans un projet solo s’impose donc à lui… Mais c’est au détour d’une inopinée opportunité qu’Edor va réellement prendre vie.
Un jour, aux prémisses du projet, un ami photographe, Jos Desmedt, m’a dit qu’il partait faire des photos à Tokyo. J’étais jaloux. Deux semaines plus tard, j’étais avec lui dans l’avion. C’est comme ça que Edor est né, à Tokyo.
Et c’est aussi comme ça qu’il s’offre à nous aujourd’hui au travers de Holding Me Tight, pour notre plus grand plaisir. On vous laisse découvrir.
Dès les premières secondes de Holding Me Tight, on réalise l’importance de l’empreinte tokyoite dans le projet, tandis que la mégalopole japonaise s’érige quasiment en personnage principal du récit visuel. Les lumières de la ville s’imposent sur l’encre de la nuit, peuplée de kanji aux couleurs flashes. L’artiste évolue dans un rêve éveillé, urbain, flou, et nous emmène boire un dernier verre sur les rooftops de Tokyo. Le clip aligne les contrastes, l’ombre et la lumière, le flou et le net, que l’on contemplerait à travers la vitre embuée d’un bus de nuit. C’est sur ces antithèses, dans lesquelles l’aurore et le crépuscule se fondent, qu’Edor pose le récit de Holding Me Tight. Celui d’un homme qui se réveille pour prendre conscience qu’il va mourir. La voix de Maxime, douce et puissante à la fois, nous offre une envolée lyrique aux échos de complainte, qui nous emporte fermement, nous donne envie de sauter à ses côtés, mais sans jamais trop en faire. La musique ne s’impose jamais sur la voix, ni ne donne l’impression de lui servir de support. Au contraire, les deux se répondent, s’entremêlent, fusionnent en une oeuvre propre, nette, une electro-pop sans aspérités, riche et sobre à la fois, aux rythmes trap et à la portée atmosphérique. Le tout témoignant d’un travail de production extrêmement léché. Et sans qu’on ait le temps de crier gare – tandis que dès la première écoute, le refrain s’installe dans notre esprit comme une rengaine dont on aura du mal à se séparer –, le morceau touche à sa fin. Alors, on clique sur replay et on repart pour un tour.
Pour tourner son premier clip, Edor voulait éviter de tomber dans les clichés habituels et offrir quelque chose de spontané. Pour ça, il fallait que ce soit pris en main par quelqu’un de local. Après quelques recherches sur le net, il fait appel à Artem Skiy, réalisateur avec qui la magie opère très rapidement: « Je garde de très bon souvenir de ce tournage, à l’image de la scène sur le rooftop, qui a été tournée sans autorisation, faute de temps pour en demander une. C’était assez stressant et excitant. On a dû escalader les escaliers de secours de tout un building sans se faire repérer… ». Une expérience dont on partage l’enthousiasme à la vue de ce premier clip, d’autant que l’on sait déjà qu’il nous réserve d’autres vidéos dans ses cartons…
Si comme nous, vous rêvez de voir le projet prendre vie sur scène, il va falloir s’armer d’un tout petit peu de patience… ou mettre à jour son passeport! En effet, la première tournée d’Edor prendra place en Asie, l’artiste ayant déjà signé un contrat de publishing avec KDigital, un grosse boite d’édition en Corée. Mais pas de panique, si la date n’a pas encore été dévoilée, Edor ne nous oublie pas et annonce déjà un concert en Belgique dès son retour de voyage! De quoi nous faire patienter en attendant l’album, actuellement en préparation. Un seul mot d’ordre, donc… Stay tuned !
Crédits photos (dans l’ordre) : Artem Skiy / Jos Desmedt / The Manifest, Mehdi Djebali