Le groupe britannique Hookworms a sorti son dernier album, Microshift, sur l’excellent label Domino Records. Ils viennent le proposer dans la Rotonde du Botanique. Le lieu et les intervenants sont posés, place maintenant au voyage.
La musique de Hookworms, mélange étrange de rock psychédélique et électro expérimentale, n’est pas des plus commune et accessible. Et pourtant, si on adhère à ces styles musicaux, on sait qu’on est entre de bonnes mains et on pénètre rapidement dans l’univers musical du groupe.
Sur scène, il ne se passe pas grand-chose malheureusement. Pas de jeu de lumière, uniquement une projection complètement barrée et captivante, du moins au début. Car après une demi-heure de concert, ces projections deviennent un brin répétitives. De leur côté, les 5 membres du groupes sont concentrés sur leurs tâches respectives (chipoter a toutes leurs pédales, boites à effets, etc…) et ne communiquent pas beaucoup avec le public. Par contre les morceaux s’enchainent admirablement bien et nos oreilles prennent du plaisir! Pas de véritable temps mort durant toute la prestation, le set d’une heure quart passe à une vitesse supersonique.
Dommage pour le groupe qu’il n’y ait pas eu plus de monde. On devait être une centaine, ce qui ne remplit malheureusement pas la Rotonde. Au final nous avons assisté à un set aussi riche musicalement que pauvre visuellement. Mais le plus important c’est d’en avoir apprécié chaque seconde!