Ce 14 février, entre amoureux ou entre amis, ce fut l’occasion de découvrir le premier album des Sunday Charmers, « Evening Dawn ». Une semaine plus tard, le groupe nous a livré une prestation live de l’album lors de leur release party au Botanique. Mais qui sont ces charmeurs du dimanche ?
A l’occasion, Etienne Donnet (chanteur-guitariste) nous a dévoilé quelques secrets…
On parle du passé, du présent, et même du futur !

Solenn pour Scènes Belges : Peux-tu brièvement présenter votre projet ?

Etienne : Nous sommes les Sunday Charmers, nous sommes un groupe Bruxellois et nous faisons une musique indie pop aux airs de funk sautillante.

SB : Pourquoi ce style un peu décalé ?

Etienne : Nous avions démarré le groupe en 2014 avec au départ l’envie de simplement créer un projet aux allures humoristiques. Puis, rapidement nous avons commencé à vouloir faire une musique qui nous correspondait réellement, celle que nous voulions entendre. Le style décalé, lui, est resté, car il nous correspond et que dans la vie nous aimons à nous prendre pour des dragueurs de bas-étage.

SB : Comment travaillez-vous les morceaux ? Avez-vous un mode de composition particulier ?

Etienne : En général, j’apporte en tant que chanteur/compositeur une idée aboutie que j’ai déjà bossé au préalable de mon côté aux deux autres, puis eux prennent le pas et créent leurs parties de basse et de percussions. Je pense que le fait que la composition vienne principalement d’une seule et même personne permet une cohérence et une unité dans un projet.
Pour ce qui est des textes, c’est pareil. J’aime écrire des textes à la limite du mielleux mais toujours dans quelque chose de sentimentalement exacerbé.

SB : Et du coup, quelles sont vos inspirations ?

Etienne : Nous sommes fortement inspirés du rock des années 60 et 70 comme The Beatles, The Doors, The Rolling Stones mais dans la composition dans le cadre des Sunday Charmers, je dois bien admettre que les influences se trouvent plutôt du côté de la soul et du vieux funk comme Marvin Gaye ou Curtis Mayfield. Il y a une nouvelle vague soul qui me plait pas mal aussi avec des artistes comme Sabrina Claudio, très inspirants au niveau des mélodies. Il y a également des incontournables comme Mac Demarco ou Tame Impala qui nous inspirent beaucoup.

SB : Si vous aviez la chance de collaborer avec un artiste/groupe belge, ce serait qui ?

Etienne : Balthazar, sans hésiter. C’est un projet qui musicalement et scéniquement est extrêmement impressionnant.

SB : Vous avez réalisé un crowdfunding pour financer ce premier album, quelles ont été les difficultés rencontrées à ce projet ? Étiez-vous surpris par le résultat ?

Etienne : Nous avons eu la chance via ce crowdfunding d’élargir notre communauté, et malgré le stress constant de se demander si l’on arrivera au bout, on a eu un soutien assez fort venant de notre entourage et d’ailleurs et c’était très grisant et motivant. On était extrêmement content du résultat et de voir que les gens se bougent encore pour des projets culturels comme celui-ci.

SB : « All is there to me », premier titre de l’album, a notamment un clip élégant associé. Pourquoi Flagey ?

Etienne : En tant que grands sorteurs, on aime beaucoup la place Flagey et ses alentours. Le Tigre, bar qu’on peut apercevoir dans le clip, est un endroit qu’on aime avec une déco’ qui nous ressemble. On a voulu en quelque sorte faire une « ode » à Bruxelles en montrant un de ses quartiers qui a beaucoup de charme à travers ce clip.

SB : Des projets particuliers en vue pour le futur ?

Etienne :  On prépare une petite tournée pour cette année, et quelques clips aussi. Une année qui je l’espère va être pleine de belles choses pour nous.

En tout cas on leur souhaite que du positif et de la réussite pour la suite! Les charmeurs du dimanche n’ont pas fini de nous en faire voir de toutes les couleurs…

Groupe à suivre de près !

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